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Les groupes de femmes critiquent les effets de la réforme de santé




Longueuil, 6 février 2017 – Réunies en assemblée générale le 1er février dernier à Longueuil, une vingtaine de représentantes de groupes de femmes de la Montérégie ont longuement discuté de la réforme de la santé implantée par le Ministre de la santé et des services sociaux. Les membres de la TCGFM se rangent derrière les 78% de la population québécoise qui se disent peu ou pas satisfait-es du travail effectué par le ministre Barrette (Sondage COM - Cogeco, 26 janvier 2017). Rapidement, la TCGFM a identifié deux impacts néfastes de cette réforme : la détresse des travailleuses du réseau et la baisse de l’accessibilité des services.


Le bien-être des travailleuses du réseau de la santé
L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a récemment rendu public les résultats d’une étude menée en Gaspésie qui révèle que 50% de leurs employé-es ont fait face à de la détresse psychologique au cours de la dernière année. Selon cette étude, les employé-es du réseau de la santé présenteraient un risque plus important de faire face à des symptômes de dépression et d’anxiété. Comme les femmes sont surreprésentées dans le réseau, les groupes de femmes de la Montérégie estiment que la réforme affecte davantage la santé des femmes à cet égard.

L’accessibilité des services
Santé mentale, médecin de famille, … Les listes d’attente sont longues pour avoir accès à des services sur le territoire montérégien. C’est ce que nous a confirmé Diane Lamarre, député de Taillon et responsable de l’opposition en santé, qui a présenté un bref bilan de la situation aux groupes réunis. Malheureusement, les transferts d’effectif de professionnels vers les cliniques privées (GMF), la vision hospitalo-centrée de la santé et des services sociaux et la centralisation des services qui s’opère réduit l’offre de services de proximité et ajoute un poids important sur le milieu communautaire qui se retrouve souvent à pallier aux services publics manquants.     

En conclusion, la TCGFM a noté que l’absence de mécanismes d’évaluation de la réforme rendait à toute fin pratique impossible une appréciation scientifique et neutre des mesures imposées au cours du présent mandat du gouvernement au pouvoir, ce qui a pour effet de rendre toute critique difficile à formuler.

Rappelons que la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie est un regroupement d’organismes à but non lucratif, fondé en 1988, qui a pour principale mission l’amélioration des conditions de vie des femmes de notre région sur les plans économique, politique et social.


Pour plus d’information, veuillez contacter :
Véronique Pronovost
Agente de communications, TCGFM
Téléphone : 450.671.5095
Courriel : v.pronovost@tcgfm.qc.ca

 

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